En raccourci ...
Dans ma vie d'ingénieur, j'ai beaucoup voyagé, eu des expériences rares. 30°C 70 km la Collégiale 4.500 m 500 m
Retenu en otage dans l'ex Zaïre, près de Kolwezi, par l'armée régulière en mutinerie contre feu le maréchal Mobutu, "évadé" vers Johannesburg par un vol payé double tarif cash en devises fortes (et avec le sourire), arriver en Afrique du Sud sans visa, donc avec le statut de réfugié politique, 3 mois après la libération de Mandela (Afrikans pas peu fiers) ; manger du poisson cru en pleine épidémie de choléra au Pérou dans une mine chinoise au bord du Pacifique, près de Nazca (là où se trouvent les gigantesques figures en alignements de pierres dont on ignore encore la signification et par quels géomètres elles ont diable pu être tracées) ; assister à un attentat à l'explosif "en live" à Lima, en 1991, mieux que sur CNN (le comble pour un expert en explosifs) ; travailler deux jours pour la diaspora du parti démocrate russe en exil à Londres, préparant une opération médiatique contre Putine, pour 4.500 GB£ les 48 h (dommage, moi qui voulais faire un voyage en Transsibérien et épouser une jolie jeune Slave, c'est foutu !) ; moi l'incroyant, le mécréant, m'agenouiller devant Mère Térésa à l'aéroport de Calcutta (Sainte canonisée et prix Nobel de la paix 1979) ; être évacué par les paramedics de Salt Lake City (Utah) depuis le Hilton local à 3 h du matin (une semaine après le Zaïre : un contrecoup) et se faire virer des urgences en savates de papier, sans un sou ; chasser les lapins polaires en hurlant de rire par -
oui, ça existe, non il n'est pas à vendre ;
etc. etc.
"Si tu savais tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai vécu, tu t'en ferais pas beaucoup pour ta petite éternité". Bernard Lavilliers, Les aventures extraordinaires d'un billet de banque, le Stéphanois. 1975, Polydor.